Anne-Cécile Moser
Comédienne, metteure en scène, conceptrice, dramathérapeute
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M.W. (magic woman)
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M.W. (magic woman)

M.W. (magic woman)

Metteure en scène Cie

Description

L’Autre, une énergie sourde et solaire …une terre “étrangère”…
Un voyage originel de cette intelligence au-delà de la pensée,
au-delà d’une certaine pensée rationnelle, dans les contrées abyssales du ressenti …

Qui éveillera en moi cet Autre que je ne connais pas?
Qui me mettra en face de mon indicible, mes eaux profondes où jamais je ne plonge, si ce n’est l’Autre?
Le désir, une quête, vivre dans l’autre son altérité…
Aimer le désir parce qu’il me propulse “hors” et profondément “en moi-même”.
Terra Incognita…
S’il reste une terre à découvrir à jamais, c’est bien ce “dedans” qui m’habite comme une énergie sourde et pugnace.
Un espace où nous sommes créateurs, vivants. Entre les étoiles et le feu.
Altérité, féminin, feu…

Un livre a été crée à cette occasion rassemblant les photos de Nicole Seiler et le dessins de nu de Claude Rueger mis en page par l’atelier de graphisme de Guy et Nicole Tornay (FR)


Avec le soutien de:
Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Leenaards, Schweizerische Interpreten Stiftung, UNIL

L'affiche

affiche 2

Dates

Création à la Grange de Dorigny, Lausanne
22 octobre au 1er novembre 2008

Evénements

Nu
Exposition-installation
Un travail sur le nu a été proposé aux actrices durant les répétitions.
Jeux de miroirs avec la complicité de Nicole Seiler pour les photos et de Claude Rueger pour les dessins.
Dans le prolongement de sa démarche artistique, Nicole Seiler propose de travailler « avec » et « sur » le corps des comédiennes.
Elle propose trois axes, trois points de vue, trois « anamorphoses ».
Claude Rueger: « Les yeux regardent. La main tient le crayon. Elle trace, libre, des signes sur la page blanche.
Il faut faire vite. Les yeux ne regardent pas la main, ni ses signes ; la main est les yeux.
Voilà. C’est fini. La scène est vide. Nos yeux se posent enfin sur la page blanche dessinée.
Ce n’est pas la représentation du modèle que l’on voit, ce n’est pas lui que l’on reconnaît.
C’est une intuition du modèle. L’intuition première, bribes de l’imaginaire. »

concert de “XY”
Patricia Bosshard (alto électrique) et Pierre Audétat (sampler).
Samedi 1er novembre, suite au spectacle

Stage d’écriture
Avec Noëlle Revaz et Odile Cornuz : Écrire l’autre, lui trouver une langue, 18 et 19 octobre 2008, 13 h 30 à 18h

Table ronde
En présence d’enseignants, d’étudiants et des écrivaines.
Samedi 25 octobre, 16h

Lorette
Lorette et sa cuisine gourmande vous régaleront le 25 octobre et 1er novembre.

Répétitions ouvertes
Tous les mercredis de 17h à 18h, du 15 septembre au 20 octobre.

Distribution

Textes pour acmosercie
Anne-Lou Steininger, Sylviane Dupuis, Noëlle Revaz, Odile Cornuz

Avec
Shin Iglesias, Anne-Shlomit Deonna, Maureen Chiché-Mayoraz, Madeleine Assas, Julie Cloux, Sylviane Röösli, Edmée Fleury, Zoé Colliard, Morgane Mayoraz

Conception, scénographie, mise en scène
Anne-Cécile Moser
Musique, espace sonore
Patricia Bosshard et Pierre Audétat
Installation
Alexandre Joly
Costumes
Claude Rueger
Maquillage, perruques
Cecile Kretshmar
Lumières
Jean-Marie Bosshard
Régie son
Nicolas Bifulci
Vidéo
Brian Tornay
Conception vols
Scène-concept
Manipulateurs
Jean-Claude Blazer, Etienne Colin, Laurent Jaussi

 

Construction régie générale
Séverine Blanc
Diffusion
Nicolas Bifulci
Training vocal
Edmée Fleury
Training danse
Sun-Hye Hur
Traning flamenco
Antonio Perujo
Oeil extérieur
Yves Adam
Régie son
François Tuillard
Couture
Karine Dubois
Stagiaire son
Jolhan Gonzalez
Presse
Véronique Montel
Administration
Emmanuel Colliard
Graphisme
Inventaire

Presse

  • LE COURRIER - 30.10.2008

    «M.W.(magic woman)» ou la femme puzzle

    THÉÂTRE
    «M.W.(magic woman)» mêle les univers de quatre écrivaines romandes et sept comédiennes. Fellinien et déroutant.
    A voir à la Grange de Dorigny de Lausanne. 

    La création d’Anne-Cécile Moser, en résidence pour trois ans à la Grange de Dorigny, à Lausanne, est une sorte d’immense sculpture organique en mouvement, tissée d’images, de corps, de mots traités comme des matériaux ou «matiérages». Dans M. W. (magic woman), opus hybride à voir jusqu’au 1ernovembre à la Grange, le sens ne se laisse pas saisir ou refléter si aisément. Alchimie des éléments textuels, musicaux et visuels, alternance de proférations violentes et de murmures, ce théâtre caméléon est un lieu de sillages, de traces, d’apparitions. La metteure en scène puise le meilleur de son compagnonnage avec Omar Porras, en rapatriant les feulements de silhouettes de femmes-elfes ou furies bruissant derrière le tulle d’une transparence feuilletée. Même micro-structure dans la manière de pulser les tapotis des pas. Ce rythme organique est le grand cœur qui bat en rhapsode, veinant le spectacle de mots diffractés. Pour donner voix à une thématique de l’atérité la metteure en scène a convoqué plusieurs figures des lettres romandes en leur demandant de ne pas imaginer des textes théâtraux. Chacune a conçu une partition per se. L’ensemble pourrait s’enchaîner à la manière d’un cadavre exquis surréaliste, au péril d’une dispersion. Or il n’en est presque rien. A l’image des œuvres de Fellini, le spectacle est structuré par blocs juxtaposés, à l’intérieur desquels une action donnée se déroule. Elle se referme sur elle-même telle l’ouroboros, le serpent qui, se mordant la queue suggère les idées de mouvement, continuité, autofécondation et éternel retour. Cette libre rêverie sur la femme en train de créer son personnage multiple, par touches successives, contradictoires, prouve qu’elle peut-être «victime et emmerdeuse», comme le dit Fellini. Anne-Lou Steiniger cisèle un cruel précis de décomposition en forme de questionnaire-test pour «barbies pouffes» soumises à la terreur de la maladie d’être moche. Entre plusieurs niveaux de décervelage asphyxiant, les actrices tendent leurs poitrines, colloque de bustes d’Aphrodites devenues Vénus de Milo de télé réalité. Elles varient les voix de tête, de gorge profonde, de plexus– composant un véritable orgue humain, liftant leur ironie nihiliste d’un jeu grotesque et burlesque. Comme parfois chez la chorégraphe Nicole Seiler qui explore le corps formaté par une image idéelle, stéréotypée, elles dessinent un merveilleux ruban de femmes automates dénerf et sur le point d’imploser. L’auteure de Rapport aux bêtes, Noëlle Revaz, délie une femme ductile, souple, en forme d’unijambiste pourvue d’«une toute belle prothèse», filant son parcours funambule. D’où à la scène, un ballet fétichiste de jambes gainées de la blancheur des sous-vêtements enfantins.

    Eclairées au lumignon portatif, elles évoquent les sculptures d’un Marcel Duchamp. «Trop ensevelie sous le poids des choses, vide et pleine de pensées, à la merci de mouvements internes et contradictoires»: la narratrice posée par Odile Cornuz a les traits éperdus d’Anne-Schlomit Deonna. Sa robe de taffetas à terre, elle fait palpiter l’attente qui sublime et détruit tout à la fois, dans une atmosphère à mi-corps entre film noir et cinéma expressionniste allemand. Il s’agit avant tout de retranscrire par une poésie noire, la sensation d’être seule au monde face à l’inconnu, une solitude qui figure le gouffre intérieur. Une pluie de voix pénitentes glisse in fine en toutes directions, striant l’espace, avant de former un chœur convoyant le roman de voix poétiques et mythologiques dû à Sylviane Dupuis. «Absolue Abstraite Abîmée Abyssale», chuchote-t-on. Comment mieux cristalliser la palette d’incarnations à l’œuvre dans M.W. (magic woman), un geste artistique d’une force rare qui affole et exacerbe les sens?

    Betrand Tappolet

  • SCENES MAGAZINE - oct.2008

    “Magic Woman”

    Que ceux qui n’aiment que les pièces de théâtre traditionnel passent leur chemin, ceci est un ovni (objet théâtral non identifié). Les autres se laisseront enchanter par ce spectacle onirique dans lequel la question de l’altérité sera disséquée par une palette d’artistes forcément très … différentes !

    Sur une mise en scène audacieuse d’Anne-Cécile Moser, cette pièce repose sur un melting pot de matières à réfléchir ; des textes, des chorégraphies, des vidéos, une place de choix réservée aux costumes, et dans le même souci esthétisant, une installation de cristal.
    Autour de ces différents modes d’expression, chacune des sept comédiennes dira son choc ou son enrichissement ressenti lors de la rencontre avec l’autre. Ces sept individualités, perdues dans le labyrinthe de ce jeux collectif afficheront un solide pied de nez au culte de l’assimilation. Pour donner corps à cette thématique de l’altérité, Anne-Cécile Moser a fait appel à quatre écrivaines romandes, Anne-Lou Steininger, Sylviane Dupuis, Noëlle Revaz et Odile Cornuz. Toutes quatre nous invitent dans leur voyage personnel en nous présentant leur vision de l’autre, ou de la part de l’autre. La richesse de quatre démarches originales, comme par exemple un texte sur l’invention hypothétique d’une langue unique à l’inverse du mythe de la Tour de Babel, ou un autre texte sur le rapport de triangulation entre le moi, le toi, le nous et le lâcher prise qui en découle. Bref, une palette éminemment colorée de very magic women pour vous emmener dans un monde hallucinatoire où les rencontres finissent toujours bien.

    Sylvia Medina-Lauper

  • 24 HEURES - 19.10.2008

    Magicienne du spectacle, Anne-Cécile Moser veut aller au bout de ses rêves

    THÉATRE – La metteuse en scène lausannoise aime rêver sans limites. Ses créations en portent la transcendante trace. M. W. (Magic Woman) , spectacle proposé à La Grange de Dorigny, explore l’altérité, terra incognita entre la chair et le ciel.

    Vêtue d’un tourbillon de couleurs tendres et acidulées, Anne-Cécile Moser semble ce jour-là émerger du pays des merveilles d’Alice. A quelques heures de la première de M. W. (Magic Woman) , elle évolue vibrionnant sous une pluie de cristaux scintillants. Une installation en forme de grotte moirée qu’elle a imaginée avec Alexandre Joly. Avec ses courts cheveux noirs joliment ébouriffés et ses yeux pétillants, la jeune femme hésite entre la fée et le lutin et présente volontiers, au quotidien, la vision d’un elfe aux pieds bien ancrés sur terre. «J’adore me déguiser depuis que je suis toute petite. J’avais des parents réfractaires à l’école publique. J’ai beaucoup joué seule en créant des mondes imaginaires et en interprétant des multitudes de personnages. Je suis naturellement devenue comédienne, puis metteuse en scène en fondant ma propre compagnie. »

    D’Alma ou petits bouts de rêves, de Marielle Pinsard, à Songe d’une nuit d’été, de Shakespeare, en passant par Le songe ou le château qui pousse, de Strinberg, la metteuse en scène lausannoise invite à ouvrir les portes de nos sens et de nos perceptions. «J’ai l’utopie de vouloir proposer au spectateur une sorte de puzzle de mots, d’images et de lumières et peut-être même d’odeurs qui puissent inspirer tous ses sens. Un jeu qui lui permet de se créer sa propre histoire, mais qui touche aussi à l’inconscient collectif. »

    Diplômée du Conservatoire de théâtre de Lausanne, Anne-Cécile Moser a surtout appris par imprégnation et par ses différents compagnonnages: en jouant sous la direction de Matthias Langhoff ou d’Omar Porras. En travaillant avec Martine Paschoud, «sa petite mère de théâtre», ou devenant l’assistante de mise en scène de Robert Bouvier pour son Lorenzaccio, de Musset. Sa plus belle rencontre? Zouc, après l’avoir découverte, éblouie, sur scène. «Gamine, chez ma grand-mère, j’ai aussi baigné dans l’univers des représentations de la Royal Shakespeare Company, que je découvrais à la télévision, entre des films français des années trente à cinquante et des comédies hollywoodiennes. »

    “Gravité de l’enfant”
    Inspirée par ses riches influences, la jeune femme fabrique un univers théâtral où le texte reste essentiel, mais où la fantaisie onirique est reine. «C’est vrai, je suis une rêveuse. Et il y a toujours un reste d’enfance dans ce que je propose, même si c’est très sérieux. Cette gravité de l’enfant qui joue et qui y croit vraiment…»

    Avec M. W. (Magic Woman), sa dernière création, Anne-Cécile Moser veut explorer les intimes tréfonds de l’être par le biais de la confrontation à l’autre. Il s’agit, selon elle, de trouver le point de friction où mettre la lumière. Elle invite plusieurs créateurs à sa table poétique, recouverte de la nappe rouge sang de la vie. Cette artiste féconde aime constamment se mesurer à d’autres imaginaires. Outre les photos de Nicole Seiler et les dessins de Claude Rueger, exposés dans le foyer de La Grange de Dorigny, elle organise une table ronde avec les quatre auteures des textes (25 octobre) et propose un concert des compositeurs de la musique du spectacle, la violoniste Patricia Bosshard et le pianiste Pierre Audétat (1er novembre). «J’aime l’idée de réunir toutes sortes de «matiérages». Du texte, de la musique, des costumes, du maquillage, de la vidéo, des photos, des installations et bien sûr des comédiens, tous très différents, pour créer un objet global et pour, en quelque sorte, peindre mon spectacle. »

    Corinne Jacquiery

  • 24 HEURES - 24.10.2008

    Poème de femmes

    THÉATRE – Anne-Cécile Moser invite à la Grange de Dorigny quatre femmes écrivains et sept comédiennes pour une création onirique spectaculaire, mais au sens dispersé.

    Spectaculaire. Visuellement spectaculaire. C’est ainsi que l’on peut décrire au mieux la nouvelle création de la Lausannoise Anne-Cécile Moser, à la Grange de Dorigny. Plus qu’un spectacle, Magic Woman est en fait une bulle éblouissante d’onirisme et de fantasmagories féminines.
    Dans un décor délimité par des murs de toile translucide, surmonté d’un gigantesque lustre fait de fils rouges et de cristal, sept silhouettes féminines en robe satinée s’adonnent à un sensuel poème sur la féminité et l’altérité. Spotlights, musique electro ou lyrique, effets vidéo sur le registre de la Voie lactée ou encore chorégraphies aériennes donnent à ce spectacle une dimension féerique et hors norme. On ne peut que frémir devant la beauté de certains tableaux, l’harmonie de l’ensemble, et saluer le travail considérable des sept comédiennes (Shin Iglesias, Anne-Déona Schlomit, Julie Cloux, Madeleine Assas, Maureen Chiche-Mayoraz, Sylviane Roosli et Edmée Fleury), entre jeu, chant et danse.
    La beauté sans propos
    Si la forme enthousiasme par sa douce folie et sa rare qualité, du côté du propos, on reste plus mitigé. En effet, les quatre textes commandés aux écrivaines Anne-Lou Steiniger, Sylviane Dupuis, Noëlle Revaz et Odile Cornuz peinent à s’harmoniser, voire à se confronter. Mis à part la partition très ironique et grinçante d’Anne-Lou Steiniger, qui se présente comme ces fameux tests psychologiques des magazines féminins, les textes s’enlisent dans leur lyrisme. La langue trop raffinée en perd son sens et de ces éclats de poésie, il ne reste plus qu’une matière chatoyante à l’oreille. Difficile, alors, d’en cerner le réel propos, au-delà de l’ode à la féminité.

    Anne-Sylvie Sprenger

Presse audio

  1. Espace 2 – M.W (magic woman) à la Grange de Dorigny http://acmosercie.com/wp-content/uploads/2016/07/M.W-magic-woman_-à-la-Grange-de-Dorigny-21-10-2008.mp3

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