Anne-Cécile Moser
Comédienne, metteure en scène, conceptrice, dramathérapeute
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En haut de l’escalier
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En haut de l’escalier

En haut de l’escalier

Metteure en scène hors Cie

Description

Une production ACTC | association pour la création contemporaine
En haut de l’escalier : c’est là que se tenait Thomas, enfant. Les mots des adultes, en bas, insaisissables… comment recomposer le passé lorsqu’il manque des pièces au puzzle? La recherche de la vérité doit-elle passer par la violence?

 

L'affiche

laffiche

Dates

Création au Pulloff theâtres, Lausanne
18 septembre au 7 octobre 2007

Distribution

Texte
Claudine Berthet
Mise en scène
Anne-Cécile Moser
Avec
Vincent Bonillo, Julie Cloux, Anne-Shlomit Deonna, Michel Cassagne
Scénographie
Claire Peverelli
Lumière
Jean-Marie Bosshard
Musique
Stéphane Vecchione

 

Vidéo
Brian Tornay
Régie son
Nicolas Frediani
Costumes
Claude Rueger
Maquillage
Nathalie Monod
Administration
Claudine Corbaz
Graphiste
Anne Crausaz

Presse

  • 24 HEURES - 24.09.2007

    Au Pulloff, l’exorcisme troublant du bâtard

    THÉÂTRE
    Superbe travail que la mise en scène d’Anne-Cécile Moser, au Pulloff, d’En haut de l’escalier de Claudine Berthet.
    Lorsqu’il rentre chez lui, dans son studio nickel à mobilier design, Thomas, la trentaine à cran (Vincent Bonillo), troque son costume d’acteur social contre une tenue plus cool pour endosser, avec son amie Sophie (Julie Cloux), les rôles d’un jeu dont son enfance angoissée est la trouble et douloureuse origine. Que se passait-il entre son grand-père et sa mère quand le môme se tenait «en haut de l’escalier», avec l’interdiction de descendre? Que signifiaient les bouts de mots (le mot «ment» ou le mot «amant») qui lui parvenaient quand ils parlaient fort? Qui était l’homme que sa mère attendait? Qui était le fantôme de ce Heinz Wassermann avec lequel le grand-père terrorisait le gosse en l’emmenant à la cave?
    Telles sont les questions que Thomas met en scène en jouant tour à tour l’enfant rêvant de s’envoler et le vieillard terrible, avec la complicité de Sophie et, comme des revenants convoqués, sa mère (Anne Schlomit-Deonna) et le grand-père (Michel Cassagne), supposé tenir la clef du secret.

    Cette «merde de famille» que touille la pièce de Claudine Berthet échappe doublement à une énième variation sur les thèmes de la bâtardise et de l’inceste. Par la puissance poétique de son écriture et par le traitement polyphonique exacerbé de la mise en scène (au sens large, incluant la scénographie de Claire Peverelli, la musique de Stéphane Vecchione et les insertions vidéo de Brian Thornay), et par l’interprétation, très maîtrisée. Se réclamant explicitement de l’esthétique d’un David Lynch, Anne-Cécile Moser parvient de fait, à certains moments de fusion de tous les éléments verbaux, musicaux et visuels, à produire un véritable «concert» émotionnel parfaitement adapté au propos de la pièce.
    Remarquable d’intensité
    Si certains détails «relationnels» de celle-ci ne sont pas toujours intelligibles, entre éclats de violence à la Edward Bond et chuchotis intimes, et si les effets de mise en scène frisent parfois la saturation, la réalisation en impose par sa cohérence et l’engagement, aussi, de tous ses interprètes. A commencer par Vincent Bonillo, remarquable d’intensité et de mobilité expressive, et Julie Cloux en Sophie à multiples visages. Bref, ce travail est l’exemple par excellence d’une recherche ne tournant pas à vide, comme trop souvent…

    JEAN-LOUIS KUFFER

  • L'HEBDO (Les rendez-vous) - 27.09.2007

    Cinématographique

    « J’ai 5 ans. Maman et grand-père crient. Je suis en haut de l’escalier. Je descends pas. Il ne faut pas déranger. »Thomas (Vincent Bonillo) à 30 ans, et la tête encore enfouie dans les zones grises de son enfance. Pas de délivrance par l’oubli, mais la volonté autoritaire, parfois même effrayante, de faire cracher au temps la vérité. Thomas joue avec son amie, comme on se mutilerait. Jeux de rôles ambigus, malsains. Et si le passé l’emportait dans sa folie ? Terriblement troublante et envoûtante, la pièce de Claudine Berthet est ici sublimée par la poésie de la mise en scène d’Anne-Cécile Moser. Dans un univers très « lynchisé », les démons dansent avec les chansons de l’enfance, le trop noir et le trop beau enlacés pour un exorcisme d’une force rare. Et d’une belle sincérité.

    Anne-Sylvie Sprenger

  • LE TEMPS - 25.09.2007

    Critique

    L’inceste? Un cauchemar

    Saisissant comme un même spectacle peut provoquer un double mouvement. D’un côté, une exaspération certaine pour la thématique, de l’autre, un vrai intérêt pour le traitement. C’est le cas de En haut de l’escalier, de Claudine Berthet, à l’affiche du Pulloff, à Lausanne. A l’instar de fréquentes émissions TV, d’innombrables articles et de toute une littérature de l’intimité depuis une dizaine d’années, cette pièce aborde le thème de l’inceste et des secrets de famille. Et n’échappe pas aux clichés (reproduction de la violence, rapport confus à la réalité, dramatisation des relations) lorsqu’elle se penche sur le sort de Thomas, enfant d’une mère abusée. Cela dit, aussi bien l’écriture par fragments que la mise en scène d’Anne-Cécile Moser, axée sur un onirisme troublant, parviennent à sublimer ce côté rengaine contemporaine. Grâce aussi aux comédiens qui se donnent entièrement.
    L’appartement de Thomas (Vincent Bonillo) est bien rangé. Mais son intimité est, elle, drôlement chamboulée. C’est que Thomas a vu, ou cru voir, lorsqu’il était petit, son grand-père se livrer sur sa mère à des jeux interdits. Et lorsque cette maman, éternelle petite fille, a fini par s’en aller – suicide, sans doute -, le drame s’est encore épaissi. Alors, il doit jouer et rejouer avec son amie (Julie Cloux) les scènes malsaines, de violence ou de séduction, pour tirer le mystère au clair. De courtes séquences animales où le couple se confronte à la manière de danses tribales. Le tout entrecoupé des apparitions magiques de la mère (Anne-Schlomit Deonna)…

    Tout au long de ce chassé-croisé, l’écriture fragmentaire de Claudine Berthet traduit bien la crise de ces adultes-enfants. De même, les témoignages doublés où le même épisode est raconté simultanément, à deux voix, par la mère et Thomas. Quant à la mise en scène, elle cherche et trouve du côté du rêve un filtre à cette dure réalité. Souvent, des projections tournantes défilent sur les personnages et c’est le vertige du secret qui est finement pointé.
    Ainsi, l’argument pèse son poids de refrain contemporain, mais le théâtre s’en sort bien.

    Marie-Pierre Genecand

Presse audio

  1. Espace 2 http://acmosercie.com/wp-content/uploads/2016/07/escalier.mp3

Musique

  1. Boîte http://acmosercie.com/wp-content/uploads/2016/07/boite-2.mp3
  2. Comptine http://acmosercie.com/wp-content/uploads/2016/07/comptine.mp3

Photos

© Olivier Wavre - wavre.ch
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Vidéos

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