Description
C’est une femme comme un ange, fille d’un
dieu Indra, qui « descend » sur terre pour voir
comment les hommes vivent…
Elle rencontre
un officier, il habite un château qui pousse
un avocat, dans une maison où l’air ne passe plus
une poète, dans les profondeurs de la mer
un vaisseau fantôme peuplé de personnages étranges
une porte qui ne s’ouvre pas et
qui grandit à vue d’oeil
comme un voyage
vivre dans un corps
carcasse, bringuebalante
toute pleine de sens….
expérience qui au-delà de toutes différences
nous rassemble…
Coproduction:
L’Octogone-Pully, L’Oriental-Vevey, Nuithonie-Villars-sur-Glâne, acmosercie
Avec le soutien de:
Etat de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pro Helvetia, Corodis, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Leenaards, Pour-cent culturel Migros, Ambassade de Suède.
L'affiche

Dates
Création au Théâtre de L’Octogone, Pully
2-3-4 février 2007
Théâtre de l’Oriental, Vevey
7 au 11 février 2007
Théâtre Nuithonie, Villars-sur-Glâne
13-14-15 février 2007
Théâtre des Halles, Sierre
17 février 2007
Théâtre Populaire Romand, La Chaux de Fonds
23 février 2007
Distribution
Texte
August Strindberg
Traduction
Marthe Segrestin
Avec
Madeleine Assas, Heidi Kipfer, Yves Adam, Raoul Teuscher, Sylviane Röösli, Shin Iglesias
Conception, mise en scène, dessins
Anne-Cécile Moser
Scénographie
Claire Peverelli
Musique et espace sonore
André Décosterd
Costumes
Claude Rueger
Maquillages, perruques
Cécile Kretschmar
Lumières
Jean-Marie Bosshard
Régisseur, constructeur plateau, accessoires
Hervé Jabveneau
Animation
Baptiste Cochard
Vidéo
Nicole Seiler
Construction
Adrien Moretti
Travail vocal
Antoine Auberson
Dramaturgie
Rita Freda
Couture
Lara Voggensperger
Maquilleuse, habilleuse
Nathalie Monod
Administration
Emmanuel Colliard
Graphisme
Amaya Pastore
Presse
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Anne-cécile Moser a l’onirisme chevillé au corps. Après Alma ou petits bouts de rêves, en 2003, la ballade contemporaine pour jeune fille perchée dans un arbre, la metteuse en scène a poursuivi sa rêverie avec un très fatasque Songe d’une nuit d’été. Yvette théraulaz en Titania et Philippe Morand en Obéron, y composaient un mémorable couple sylvestre. Aujourd’hui, en guise de volet ultime de cette trilogie traquant l’inconscient, la jeune artiste s’attaque au Songe de Strindberg, pièce bien plus inquiètante que la féerie de Shakespeare, mais tout aussi envoûtante.
…Marie-Pierre Genecand
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La mise en scène de Anne-Cécile Moser vient souligner encore cette atmosphère étrange. Les personnages peints en blanc, portent des costumes blancs et évoluent dans un décor blanc, entourés d’objets blancs. Tout semble fantomatique. La scénographie, imaginée par Claire Peverelli, enveloppe l’avant-scène sous un voile aérien, ce qui donne à l’action une ambiance particulière.
Les voix des comédiens sont sonorisées et, à certains moments, la réverbération reproduit la résonance d’une église. Des bribes de texte, ainsi que des dessins, sont habillements projetés sur le voile. L’image du navire et de ses voiles battantes nous apparaît alors. C’est d’ailleurs dans un étrange bateau, fait de bric et de broc, que les personnages achèvent leur périple.
…Cécile Gavlak
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De ce point de vue-là, l’objectif de la metteure en scène, qui dit vouloir mettre le spectateur “en état de songe” – comme c’était également le cas avec Alma ou Petits bouts de rêves et Le Songe d’une nuit d’été – est réussi. Le trouble s’installe, la conscience s’endort, l’inconscient s’éveille. Ou pas. Car pour ce voyage onirique, plus que pour n’importe quel spectacle, il faut se laisser embarquer dans ce navire, accepter de perdre le fil, de plonger dans les eaux troubles – ici voilages de tulle crème mi-transparents mi-opaques – et voguer dans l’incertitude avec confiance, insouciance même.
…
Anne-Sylvie Sprenger -
Les animations vidéo, la musique et les objets ont une patte profondément original et décalée. Ainsi ce vaisseau fait de bric et de broc, peuplé de fantômes, images de vie à la dérives ou la recherche d’un chez soi. La mise en scène d’Anne-Cécile Moser qui travaille sous le nom de sa propre compagnie, privilégie une parole retenue. Il y a peu de mouvements, pour laisser résonner les mots d’un texte dense et angoissant..
…Elisabeth Haas