Le pitch
Un spectacle à tiroirs. Le spectacle qui tient dans un sac Ikea, que les filles adorent et qui fait craquer les garçons.
Elle entre, en musique, son gros enregistreur à bout de bras, un sac Ikea dans l’autre main. La chanson de Bernard « Ragazza » à plein tube.
Elle cherche Bernard parmi les spectateurs.
Bernard ! L’homme de sa vie a disparu !
Fil conducteur du spectacle, Bernard existe-t-il ? Est-il dans la salle ?
Sheila, quadragénaire bien tapée, folle de cinéma et de chansons chante Bang Bang et rêve de sa nomination aux Césars.
Trop vieille, recalée à la Nouvelle Star, elle balance son chagrin d’amour et ses absurdités pour résister au quotidien.
Elle bavarde… de l’absence, de ses désirs, de la loufoquerie de sa vie, mariage, enterrement, show biz et poésie, elle adore raconter des salades.
Extraits de chansons, de petits bouts de cinéma, (bande son des film qu’elle connaît par coeur) Sheila rêve elle aussi de son petit quart d’heure de gloire.
Bernard,
Je voulais mourir quand tu me regardais! Mais quoi, j’aurais fait quoi lorsque j’aurais été toute morte par amour.
J’aurais pas pu te dire, Bernard, depuis que tu es parti, j’ai un coucou dans le coeur !
Pour toi, j’ai préparé la Nouvelle Star, je t’ai mis Belle du Seigneur au congélateur. Tu seras content, du papier glacé. Mais il faudra, décongeler les babouins à ton retour.
J’ai inventé une pompe à graisse pour liposucer nos âmes. J’ai dégorgé notre amour de toutes ses saletés. Si tu voyais comme il est beau ! J’ai inondé la terre de larmes et de cartes postales.
Une jolie carte rose, avec une robe à fleurs !
Tu l’as reçue ?
Ta Sheila
Dates
Création 2004
Distribution
One woman show de et par
Véronique Montel
Mise en scène
Anne-Cécile Moser
Robe
Claude Rueger
Lumières
Miguel Québatte
Graphisme
Helen tilbury