Anne-Cécile Moser
Comédienne, metteure en scène, conceptrice, dramathérapeute
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Construire un feu
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Construire un feu

Construire un feu

Metteure en scène hors Cie

Description

Une production de Cie en déroute
Alaska, – 50 °C. Un homme traverse l’immensité silencieuse du Grand Nord, suivi de son chien. Face à eux, une nature sauvage et implacable. Un texte coup de poing où l’homme mène une lutte impitoyable pour sa survie. Ce récit d’aventure est une des plus puissantes nouvelles de Jack London. Inspiré des histoires vraies des chercheurs d’or dans le Klondike, Construire un feu agit comme une fable initiatique d’où surgit la poésie féroce de l’Arctique. Sous la fulgurance des mots, cette odyssée solitaire éclaire le rapport complexe de l’homme à son environnement et à lui-même. La rumeur dit que Che Guevara se répétait ce texte, encerclé et blessé par ses ennemis.

 

L'affiche

AfficheConstruire

Dates

Création au théâtre de l’Usine, Genève
22 novembre au dimanche 2 décembre 2007
Théâtre 2.21, Lausanne
11 au 23 décembre 2007

Presse

  • LA TRIBUNE DE GENEVE - 22.11.2007

    Le Théâtre de l’Usine fait souffler le chaud et le froid

    Le Théâtre de l’Usine propose une plongée dans l’univers du froid et des chercheurs d’or.

    DR | Jean-Louis Johannides. L’acteur dans «Construire un feu» de Jack London.
    Alaska. 50 degrés sous zéro. Des données climatiques qui relatent à elles seules tout une ambiance. Jack London inspiré par les froids du Grand-Nord et la nature sauvage a relaté dans l’une de ses nouvelles les aventures des chercheurs d’or dans le Klondike. Le grand écrivain reporter s’est inspiré d’histoires vraies pour écrire Construire un feu. Il y est question de survie, de désirs et de luttes sans merci dans un univers hostile.
    «Construire un feu agit comme une fable initiatique d’où surgit la poésie féroce de l’Arctique», analysent les créateurs du spectacle Jean-Louis
    Johannides (conception, jeu) et Anne-Cécile Moser (mise en scène). «Sous la fulgurance des mots, cette odyssée solitaire éclaire le rapport complexe de l’homme à son environnement et à lui-même. La rumeur dit que Che Guevara se répétait ce texte, encerclé et blessé par ses ennemis.»
    Ce spectacle hautement métaphorique s’inscrit dans un programme concocté par plusieurs institutions: Le Musée d’ethnographie de Genève, le cinéma Spoutnik. Théâtre, cinéma et ethnographie portent un regard croisé sur «L’Espace blanc du monde», ces univers impitoyables, et leur force d’inspiration auprès d’aventuriers comme l’explorateur Jean Malaurie.

    Dans le cadre de l’Espace blanc du monde,
    le Cinéma Spoutnik programme par ailleurs toute une série de films. C.S.
    «Construire un feu» jusqu’au 2 décembre au Théâtre de l’Usine à 20 h 30, di et lu à 19 h,
    ma relâche. Tél. 022 328 08 18.

  • LE COURRIER - 28.11.2007

    Avec «Construire un feu», la Compagnie en déroute livre un lumineux récit initiatique au Théâtre de l’Usine, à Genève.

    Le jour commence, un homme traverse le Grand Nord par –50 degrés, seul. Si tout va bien, quand le soleil masqué aura achevé sa course dans le ciel, il aura rejoint le camp, où il trouvera chaleur t nourriture. D’après Jack London, Construire un feu, à voir jusqu’à dimanche au Théâtre de l’Usine dans la mise en scène sobre et évocatrice d’Anne-Cécile Moser, raconte magnifiquement la confrontation d’un homme avec un environnement aussi implacable qu’un dieu grec.
    Un cercle de lumière perce l’obscurité du plateau. Le comédien (excellent Jean-Louis Johannides) y pénètre, comme un boxeur sur le ring. Il attaque le récit et entame sa marche, à grandes foulées stylisées. Néophyte dans cet univers sans pitié, l’homme a négligé d’écouter les conseils du vieil Indien qui lui enjoignait de ne pas partir seul et son instinct est défaillant: il est doublement nu face à une nature impitoyable. «Il était un nouveau venu dans la région (…) et c’était son premier hiver. Ce qui lui faisait défaut, c’était l’imagination. Il avait l’esprit vif et avisé quant aux choses de la vie mais seulement aux choses, pas à leur signification », poursuit le comédien. C’est ce manque d’imagination – retrouvée à la toute fin– qui mettra l’homme à la merci de son environnement. Car le froid extrême le met en péril constant: se mouiller les pieds dans un ruisseau peut lui être fatal, sortir à main nue les allumettes de sa poche pour «construire un feu» est un combat interminable quand chaque seconde compte contre l’engourdissement du froid. Dans cet univers sans pitié, une simple erreur menacera son existence. Le chien qui l’accompagne, lui, est guidé par un instinct si lucide qu’il semble proche de l’intelligence. C’est lui qui se «sent déprimé» ou qui «veut du feu». Entre l’homme et l’animal s’instaure
    une relation étrange.

    Evoquer sans jamais illustrer 
    La mise en scène d’Anne- Cécile Moser, qui se passe élégamment de réalisme sans renier la violence de l’histoire, donne au récit de Jack London l’envergure d’un questionnement universel. Elle suit en cela l’intention de l’écrivain: s’inspirant des récits des chercheurs d’or du Klondike, l’auteur supprimait de la version de 1908 le nom de l’homme. En lui adjoignant un chien, il questionnait aussi son humanité.
    Son écriture dépouillée et vigoureuse résonne avec une netteté de glace dans l’espace épuré de tout décor. Hormis une goutte de glace qui grandit à chaque phrase et pèse d’un poids funeste et lumineux sur le plateau.

    DOMINIQUE HARTMANN

  • 24 HEURES - 13.12.2007

    Inexorable limpidité d’un destin

    Dans un décor épuré, froid comme une stalactite, Anne-Cécile Moser met superbement en scène Jean-Louis Johannides, héros poignant de Construire un feu, écrit par Jack London.
    Marchant au milieu d’une étendue glacée aux confins de l’Alaska, un homme avance, poussé par un orgueil destructeur. Accompagné de son chien-loup qui sait, lui, combien il est stupide de ne pas s’abriter et se réchauffer avec un feu lorsqu’il fait moins quarante degrés, il s’obstine. Un vieil Indien avait pourtant prévenu : partir en solitaire quand il fait si froid est une grave erreur. Seul face au terrible hiver, membres et visages peu à peu gelés, l’homme peine sans renoncer, jusqu’à la tragédie. Fable initiatique, Construire un feu, de Jack London, est aussi la métaphore d’une vie que l’on ne peut réussir seul. Dans une mise en scène dépouillée de tout artifice, hormis l’effrayant gonflement d’une goutter d’eau suspendue au plafond, Anne-Cécile Moser a su mettre en évidence la force de la nature face à la pitoyable vanité de l’homme. Silhouette à la démarche gauche et grossièrement virile, un homme (Jean-Louis Johannides) émerge lentement de l’ombre. Parvenu dans un cercle de lumière au milieu de la scène, il chute brutalement, préfigurant un cheminement fatal. Le comédien genevois se relève et se lance dans un intense monologue aux accents pathétiques, tissé d’une grande force. Sans jamais réellement s’adresser aux spectateurs, Jean-Louis Johannides parvient à les entraîner dans son triller glacé. Et si son visage épargné par les griffures du temps pouvait faire douter de la vérité du personnage, son talent en impose l’authenticité. On sent le froid piquant. Et l’eau, cause de gelures irrémédiables, se fait de plus en plus menaçante….

    Corinne Jaquiéry

Distribution

Texte
Jack London
Conception et jeu
Jean-Louis Johannides
Mise en scène
Anne-Cécile Moser
Scénographie
Loïc Martin
Lumière et vidéo
Laurent Valdès
Image sonore
André Décosterd
Administration
Sandrine Jeannet

Photos

© Olivier Wavre - wavre.ch
© Olivier Wavre
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Presse audio

  1. Rsr la Première | mardi 04 mai 2010 http://acmosercie.com/wp-content/uploads/2016/07/dare-dare-20100506-p3.mp3

Vidéos

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